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Le 30 septembre dernier, le Conservatoire d’espaces naturels du Limousin, dans le cadre de l’animation du Réseau Zones Humides, a organisé une journée d’échanges afin d’apporter aux gestionnaires ou propriétaires de boisements de berges un conseil technique précis pour leur entretien.

13 personnes, agriculteurs, techniciens de rivières, entreprise de génie-écologie, particuliers et techniciens agricoles, ont participé à cette journée. La matinée, en salle, avait pour but de rappeler les aspects réglementaires et les enjeux d’un bon entretien des ripisylves. L’après-midi, le groupe s’est réuni sur les parcelles de M. Guillonet, agriculteur sur la commune de Sardent (23). Les principes de gestion évoqués au cours de la matinée ont été mis en pratique. Les participants se sont alors mis à l’épreuve du marquage des arbres et des branches à couper et des embâcles (accumulation de branchages dans le cours d’eau) à conserver ou non.

De la théorie à la pratique, ce fut une journée riche d’enseignements où chaque participant à partager ses connaissances et retours d’expériences. C’est avec plus de sérénité que M. Guillonet pourra maintenant mettre en œuvre les travaux d’entretien de ces ripisylves, situées sur les bords de la Leyrenne, affluent du Thaurion.

Les boisements de berges, ou ripisylves, remplissent de nombreuses fonctionnalités tant économiques qu’écologiques. Elles permettent notamment de limiter l’érosion des prairies ou de limiter les coûts de traitement des eaux par épuration naturelle des nitrates et des phosphores. Elles sont également un véritable refuge pour la biodiversité. Favorables à la faune piscicole, elles sont garantes de la pérennité de la pêche en cours d’eau sur le territoire. En Limousin, ces boisements sont bien souvent abandonnés ou entretenus de manière inadaptée (coupe à blanc, entretien à l’épareuse…). Les bénéfices économiques et écologiques attendus ne sont alors plus rendus.

Un compte rendu détaillé sera prochainement disponible sur le site internet du Conservatoire (www.conservatoirelimousin.com) et sur celui du programme Sources en action (www.sourcesenaction.fr)