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L’implication du CEN Nouvelle-Aquitaine au sein de l’Association pour le pastoralisme de la montagne limousine (APML)
La Montagne Limousine, et plus largement le territoire Limousin, n’est pas connu comme une terre de pastoralisme, contrairement au Pays Basque par exemple. Pourtant les milieux agropastoraux que le CEN et ses partenaires s’attèlent à préserver depuis 1992 sur la Montagne Limousine, sont un héritage des pratiques de pastoralisme itinérant essentiellement ovin, encore dominant au début du XXeme siècle.
Ces dernières années, l’élevage ovin connaît un renouveau via l’installation de jeunes éleveurs (parfois anciens bergers sur ce territoire) motivés par le pastoralisme, itinérant ou non. On entend par pastoralisme le recours aux espaces naturels – ou « parcours » - pour le pâturage.
Le Parc naturel régional de Millevaches en Limousin souhaite « structurer » la gestion pastorale sur son territoire, et a participé activement à la création de l’APML. L’association a maintenant un an. Son objet est de coordonner, promouvoir et réaliser toute action visant la gestion pastorale sur le territoire de la montagne Limousine en réunissant les éleveurs, les bergers, les propriétaires et les institutions.
Le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine siège à l’APML dans le collège des propriétaires. C’est Alain Cordon, administrateur du CEN Nouvelle-Aquitaine, qui représente le CEN et siège au bureau de l’APML en tant que trésorier.
Un investissement du CEN Nouvelle-Aquitaine est marqué en 2019, notamment pour appuyer la demande des acteurs du Limousin de bénéficier de l’expérience des Pyrénées sur le pastoralisme suite à la fusion des 3 régions en Nouvelle-Aquitaine. Ce travail a abouti en 2019 à la reconnaissance de mesures d'accompagnement financière par la Région. Alain Cordon et l’équipe de l’antenne du Plateau appuient notamment les deux premiers groupements pastoraux de Corrèze (créés en 2018) en leur mettant à dispositions des terrains (plus de 90 ha sur la Tourbière du Longeyroux et les Sources de la Vienne) via des conventions pluriannuelles de pâturage, la rédaction des plans de gestion pastorale nécessaires à l’obtention des aides régionales (postes de bergers, investissement), la réalisation d’aménagements ou travaux (parcs de nuit, prêt de filets, points d’abreuvement, mises en défens...).
