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Les chantiers bénévoles du 15 février
Coupe de ligneux sur le Puy de Razel -Pérols-sur-Vézère, 19
une équipe composée d’une dizaine de bénévoles enthousiastes et motivés a répondu à la sollicitation du Conservatoire.
Le puy de Razel est l’une des rares landes sommitale relictuelles du plateau de Millevaches dont la surface est d’une 20aine d’hectares d’un seul tenant. Les landes sèches qui constituaient jadis les milieux secs dominants de la montagne limousine ont connu un déclin important au cours du siècle dernier :
A l’échelle du site Natura 2000 de la Haute-Vézère (7 704 hectares) seulement six landes ont une superficie supérieure à 15 ha. Souvent, ces sites de landes ne sont pas d’un seul tenant : ils sont interrompus soit d’autres milieux agro-pastoraux (pelouses, milieux humides, prairies), soit par des formations boisées.
A l’échelle plus vaste de la Zone de Protection Spéciale (site Natura 2000, ZPS Plateau de Millevaches : 65 974 hectares), 28 landes ont une superficie supérieure à 15 ha.
Enfin, sur l’ensemble du Parc Naturel Régional Millevaches en Limousin (314 000 ha), seulement 44 sites de milieux landicoles dépassent 15 ha. L’ensemble de ces chiffres mettent bien en exergue l’intérêt et la rareté d’un site landicole comme le puy de Razel.
Au programme de la matinée, bucheronnage de petits ligneux pour entretenir la lande, qui bénéficie d’un pâturage estival assuré par des brebis limousines depuis 2013. Ainsi, 0.5 ha ont pu bénéficier des travaux d’entretien. Un muret en pierres sèches a également été dégagé, favorisant les habitats pour les reptiles et notamment la vipère péliade, bien présente historiquement sur le puy mais qui n’a plus été observée depuis plus d’une dizaine d’années.
« Après l’effort, le réconfort !»
Le midi, l’équipe de bénévole a pu se ressourcer autour d’un pique-nique partagé au coin du cantou. En effet, le propriétaire d’une partie de lande, avec qui le Conservatoire travaille depuis 2008, nous a accueillis dans sa longère le temps du repas.
L’après-midi, direction le sommet du puy, sur l’un des toits du plateau de Millevaches, à 905 m d’altitude. Toujours au rendez-vous, les bénévoles ont entrepris la restauration d’une cabane de berger, habitat traditionnel employé autrefois par les bergers pour s’abriter. L’occasion de rappeler l’histoire et les pratiques pastorales du plateau de Millevaches d’il y a seulement deux générations.
Le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle Aquitaine tient à remercier tous les bénévoles présents pour cette journée placée sous le signe de la convivialité, qui a permis de faire le lien entre l’entretien du patrimoine naturel exceptionnel du puy de Razel et le patrimoine bâti, témoin de l’activité pastorale d’autrefois.
Restauration d’une pêcherie chez M.Viviant Thierry et Mme.Morel (Flavignac, 87)
M.Viviant Thierry et Mme.Morel Marie-France sont adhérents du réseau zones humides (territoire Vienne médiane) depuis décembre 2018. Particulièrement attachés au petit patrimoine bâti et soucieux de l‘environnement, c’est avec grand plaisir qu’ils ont répondu favorablement à l’organisation de ce chantier par le CEN Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le SABV (Syndicat d’aménagement du Bassin de la Vienne).
Etat de la pêcherie avant le chantier
5 bénévoles ont rejoint les propriétaires, les animatrices du CEN et du SABV pour curer en partie la pêcherie et l’imperméabiliser avec de l’argile. En effet, cette pêcherie était particulièrement comblée par l’accumulation de sables et sédiments et une partie des murets était effondrée.
La journée s’est déroulée dans une très bonne ambiance et convivialité. Merci à l’ensemble des participants et aux propriétaires, tous très motivés qui ont effectué un travail très remarquable et qui on l’espère sera bénéfique à une multitude de petites bestioles qui viendront y trouver refuge. La mare se remplie désormais progressivement.
Curage et imperméabilisation avec l’argile
Rdv à l’automne prochain pour poursuivre la restauration de cette grande pêcherie. Un autre RDV est prévu le samedi 7 Mars chez M.Viviant et Mme. Morel pour participer cette fois à la protection de berges sur l’Arthonnet, par l’installation de peignes.
