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Réhabilitation d’un parc de pâturage de 12 hectares sur le site des Landes de Marcy (Saint-Merd-les-Oussines)

Au coeur du site natura 2000 des landes et zones humides de la Haute-Vézère, un grand parc de pâturage de 12 hectares, propriété du CEN, est loué à un éleveur bovin-ovin depuis 2009. Ce parc était depuis « sous pâturé », puis quasiment plus pâturé ces dernières années.  Ce parc était clôturé uniquement en barbelés et ne permettait pas un pâturage ovin, or les surfaces pour les 180 brebis du GAEC faisaient défaut.

Ces travaux visent ainsi à :

  • remettre en place un pâturage efficace et adapté (ovin) sur ces terrains de landes sèches et de tourbière - progressivement envahis par le genêt à balai, la fougère aigle et la Molinie – et en améliorer l’état de conservation ;
  •  mettre en défens un boisement feuillus pour une libre évolution ;
  • scinder le parc en 2, pour une meilleure maîtrise du pâturage, et permettre de laisser les brebis en dehors de la période sensible des zones humides, pour  le pâturage de la lande sèche en automne-hiver ;
  • agrandir les surfaces pâturables par les brebis en évitant le surpâturage sur les autres zones.

1500m de clôtures anciennes ont été démontés, et plus de 2 km de clôture mixte (grillage – 1 barbelé haut – 1 barbelé bas) ont été posés, nécessitant le plus souvent des travaux de débroussaillage et bucheronnage le long de l’emprise. Ces travaux ont été sous-traités par le CEN Nouvelle-Aquitaine à l’entreprise Aubin Le Bihan, basée à St Georges La Pouge (23), et financés par l’Agence de l’eau Adour-Garonne (60% - 17 874€) et l’Union européenne via les Fonds européens de développement régional (40% - 11 916€). 

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Les brebis ont été laissées sur le parc de fin août  à mi-octobre, et les premiers effets positifs du pâturage sont notamment visibles sur la zone humide. Bien que la période fut un tardive vis-à-vis de l’espèce cible colonisatrice de ces milieux tourbeux acides – la Molinie bleue Molinia caerulea – cette graminée  a été largement consommée. Ce pâturage permet de lutter contre l’atterrissement naturel de ces tourbières et ainsi de maintenir une activité turfigène (création de tourbe)et un engorgement en eau utile à la préservation de la ressource en eau et à la diversité biologique notamment.

 

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Avec le soutien financier de : 

 

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